Conf * L’État par le prisme du religieux * 12 jan 2023 * Paris & en ligne

La Société des Africanistes organise une séance de son séminaire de recherches sur “L’État par le prisme du religieux”, autour de Cécile Petitdemange, Fred O. Bileya et Riccardo Ciavolella, le jeudi 12 janvier 2023 (17h-19h), au musée du quai Branly (Paris).

  • Fred O. Biyela, (CEPED, Univ. Paris Cité) : « Politique du prophétisme : ce que dit l’Église de Zéphirin de la société congolaise ». Prenant appui sur l’ouvrage Politique du prophétisme au Congo-Brazzaville (Biyela, 2022), cette communication a pour objectif d’éclairer l’histoire de ce pays d’Afrique centrale par le prisme du religieux. En étudiant les hiérarchies au sein de l’Église de Zéphirin, Fred O. Biyela met au jour les influences politiques qui peuvent s’observer au sein des confessions religieuses, aux marges de la laïcité constitutionnelle. Au-delà des modes de gouvernance d’une institution ecclésiale, il s’agit d’interroger l’imbrication du politique et du religieux sous une pluralité de normes et de formes relationnelles.
  • Cécile Petitdemange, (IMAF, IRD) : « Construction et formation de l’État tchadien au prisme de l’islam ». Prix de thèse Société des Africanistes/GIS Afrique & EHESS. En proposant une sociologie politique des islams au Tchad, le propos développé porte sur le « comment » des articulations entre islam et politique par l’entremise des mouvements réformistes et leurs effets en termes pratiques, imaginaires et identitaires. Il s’agira de montrer comment le pouvoir au Tchad repose sur de subtiles modalités de domination et de persuasion incluant une variété d’acteurs, notamment religieux, « qui s’y retrouvent », mais également comment les opportunités suscitées par la lutte antiterroriste ont permis à l’État tchadien d’accroître son pouvoir. Puis en adoptant une approche “au ras du sol” le propos éclairera l’ambivalence des identités et pratiques islamiques, démontrant qu’il y a autant de manières d’être salafiste que de situations concrètes, et autant de manières d’énoncer le politique que d’acteurs religieux. 

En proposant une sociologie politique des islams au Tchad, le propos développé porte sur le « comment » des articulations entre islam et politique par l’entremise des mouvements réformistes et leurs effets en termes pratiques, imaginaires et identitaires. Il s’agira de montrer comment le pouvoir au Tchad repose sur de subtiles modalités de domination et de persuasion incluant une variété d’acteurs, notamment religieux, « qui s’y retrouvent », mais également comment les opportunités suscitées par la lutte antiterroriste ont permis à l’État tchadien d’accroître son pouvoir. Puis en adoptant une approche “au ras du sol” le propos éclairera l’ambivalence des identités et pratiques islamiques, démontrant qu’il y a autant de manières d’être salafiste que de situations concrètes, et autant de manières d’énoncer le politique que d’acteurs religieux. 

La séance sera discutée par Riccardo Ciavolella (LAP, CNRS).

Il est possible de suivre la séance à distance. Cette option doit toutefois être réservée à celles et ceux qui n’habitent pas en Île-de-France et ne peuvent pas se rendre au musée du quai Branly. 


OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jeanne Pawella (4 janvier 2023). Conf * L’État par le prisme du religieux * 12 jan 2023 * Paris & en ligne. Radicalisations. Consulté le 10 novembre 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/t75v


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