Rencontre avec Clément Steuer le 28 janvier 2020 dans le cadre des Soirées du CAREP Paris sur “Nommer l’islam politique : du nom des partis islamistes en Afrique du Nord et en Turquie”. La conférence sera modérée par Isabel Ruck. Inscription obligatoire : ici.
Présentation
Que nous disent les noms des partis islamistes autorisés à participer aux élections au Maroc, en Algérie, en Tunisie, en Égypte ou en Turquie ? Représentants d’un certain conservatisme religieux, ces partis puisent pourtant leurs noms dans des répertoires lexicaux propres aux réformismes islamiste (la pensée de la Nahda) et nationaliste (le développementalisme nationaliste). Clément Steuer décrypte en quoi ces noms reflètent la quête d’un modèle de développement authentique qui repose à la fois sur une volonté d’appliquer des normes islamiques à l’échelle nationale et de répondre aux revendications des populations locales.
L’auteur se distingue de la classique interrogation qui consiste à se demander si c’est la religion ou le politique qui va l’emporter lors de l’engagement partisan des mouvements islamistes, en questionnant l’empreinte laissée par l’entrée de l’islamisme dans l’espace partisan sur l’énonciation du politique.
Clément Steuer est chercheur en science politique pour le projet TARICA (financé par l’Union européenne), affecté au laboratoire LADYSS par le CNRS.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jeanne Pawella (23 janvier 2020). Conf * Nommer l’islam politique * 28 jan 2020 * Paris. Radicalisations. Consulté le 17 juillet 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/t5yk