
Colloque “Mécaniques de l’extrémisme violent – Leçons d’une expérience et d’une logique comparative” organisé par l’Association Sauvegarde 93 qui assure la prise en charge d’individus considérés comme radicalisés, ainsi que de mineurs de retour. Le colloque présentera les résultats les résultats d’une recherche-action menée pendant 4 ans auprès d’un échantillon de 105 individus considérés comme radicalisés ou de retour de la zone irako-syrienne. Les résultats seront discutés par des chercheurs internationaux, des praticiens de terrain, des acteurs publics de la prévention de la radicalisation, ainsi que par des repentis de l’extrémisme violent. Date : 3-4 juillet 2019. Inscription obligatoire : ici. Programme en PDF : programme Sauvegarde
Présentation
Depuis 2015, dans un contexte social et politique français marqué par l’urgence, les perspectives des études sur l’extrémisme violent se sont polarisées sur la « radicalisation » dite « djihadiste ». Mais, l’actualité le démontre, différentes violences extrêmes se déploient sous des formes aussi discrètes que spectaculaires, dont des violences politiques et/ou xénophobes. D’autres pays articulent, d’ailleurs, ces différentes expressions de la « radicalisation » violente, dans leurs actions de prévention.
La visée de ce colloque est de porter un regard croisé sur les mécaniques de l’extrémisme violent, à partir de la restitution de notre action-recherche.
A l’intersection d’une préoccupation institutionnelle et d’une commande publique, notre Dispositif de Prévention et de Traitement des Basculements vers les Extrémismes Violents, dans lequel s’est inscrit notre travail, a été conçu au cœur des champs de la protection de l’enfance et de l’accompagnement des vulnérabilités massives sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.
Notre action-recherche s’est déployée en considérant la « radicalisation » violente de type « djihadiste » comme un objet complexe sur lequel l’état des savoirs ne permet aucune certitude. Elle repose sur un double pari.
Le premier est de penser chaque rencontre à la croisée du psychique et du social car chaque trajectoire humaine s’inscrit nécessairement dans un contexte social et politique. Cette approche nous a ainsi amenés à nous intéresser aux conditions d’éclosion de la violence extrême en posant la question de ce qui pousse le sujet dans une quête impérieuse, devenant le terreau fertile d’affiliations radicales. Cela nous a également amenés à constituer une équipe de praticiens et de chercheurs issus de différentes disciplines et champs des sciences humaines.
Le second pari consiste à créer nos modes de prise en charge, au cas par cas, en introduisant une analyse circulaire impliquant de se penser, en tant que professionnel, en permanence, et de faire advenir une théorisation en continu des données recueillies. Le choix d’un long temps de clinique et de recherche (4 ans), avant restitution, a permis d’éviter le piège de l’urgence et des tentations de production d’un savoir parfois fait de « recettes », tant les attentes étaient grandes, face à l’irruption tragique du phénomène. Cela nous est apparu indispensable pour l’appréhender à la mesure de sa complexité, tout autant que les trajectoires qui en étaient marquées.
A l’issue de notre action-recherche, qui a débuté en juillet 2015 et a concerné la prise en charge de plus de 105 sujets signalés et de leurs familles, le temps de la restitution et des échanges est venu. Protéiforme et volatile, le phénomène de l’extrémisme violent est susceptible de se matérialiser différemment selon les contextes. Cependant, la question des mécanismes à l’œuvre dans le processus qui mènent à la violence extrême se pose. Nos conclusions seront ainsi mises en dialogue, à l’échelle internationale, avec d’autres expériences de traitement de l’extrémisme violent, dans ses différents modes d’expression et de production, à travers des réalités sociopolitiques et historiques spécifiques.
Les intervenants
Dr Alice Cherki, (France) – Psychiatre, psychanalyste, essayiste
Le Dr Alice Cherki a travaillé dans différents services consacrés à l’enfance et l’adolescence, à Paris dans le 13e et 18e arrondissement, ainsi qu’à la Sauvegarde des Yvelines, et de Paris. Elle est auteure de plusieurs ouvrages : « Frantz Fanon, portrait, Editions du Seuil, 2000, postface 2011. (…)
Dr Houda Abadi, (Etats-Unis) – Directrice générale LLL changement pour la paix
Le Dr Abadi est titulaire d’une maîtrise en relations internationales et diplomatie, spécialisée sur le Moyen-Orient et la résolution de conflits, et d’un doctorat en communication politique et études médiatiques. Le Dr Houda Abadi est fondatrice et directrice générale d’une organisation de consultants spécialisée dans les processus de paix inclusifs (femmes, paix et sécurité). Elle développe des approches fondées sur les droits de l’homme pour prévenir l’extrémisme violent et promouvoir l’engagement civique. Le Dr. Abadi a été codirectrice du programme de résolution des conflits au Centre Carter (2014 -2019). Elle a travaillé sur les conflits syriens et israélo-palestiniens, et a conçu et dirigé un projet populaire avec des leaders communautaires et confessionnels d’Afrique du Nord, d’Europe et des États-Unis. Dans ce cadre, elle a développé des pratiques et méthodes de prévention et de lutte de toutes les formes d’extrémisme violent.
Madame Sandra Miranda (France) -Enseignante au lycée Eugène Delacroix à Drancy (Seine-Saint-Denis)
Madame Sandra Miranda est professeure de français. Elle pratique l’atelier d’écriture avec ses élèves et milite, par ailleurs, aux Cahiers pédagogiques (Association qui contribue à l’évolution de l’enseignement et de la formation pour une société démocratique). Madame Miranda coordonne au sein du lycée Eugène Delacroix l’expérimentation conduite depuis trois ans en partenariat avec le dispositif de la Sauvegarde en direction de classes de seconde dans le champ de la prévention primaire de la radicalisation violente.
Monsieur Areski Bouaza, (France) -Enseignant au lycée Eugène Delacroix à Drancy (Seine-Saint-Denis)
Monsieur Areski Bouaza est professeur d’histoire, intervenant à l’atelier sciences politiques du lycée depuis 2013 en partenariat avec l’IEP de Paris. Chargé de travaux dirigés dans le cadre d’une conférence méthode en Histoire économique en Licence 3 à l’université de Paris XIII (2010-2013) Tutorat de stagiaires (2014-2015) (2016-2017). Monsieur Bouaza est professeur référent dans le cadre de l’expérimentation conduite depuis trois ans en partenariat avec le dispositif de la Sauvegarde en direction de classes de seconde dans le champ de la prévention primaire de la radicalisation violente.
Dr Cristiane de Freitas Cunha, (Brésil) – Médecin, Professeur au département de Pédiatrie de la Faculté de Médecine de l’Université Fédérale du Minas Gerais (UFMG).
Le Dr Cristiane de Freitas Cunha est diplômée en médecine. Elle a obtenu son post-doctorat à Barcelone à l’Hôpital Clinic de l’Université de Barcelone en 2004. Elle est coordinatrice adjointe du Programme de Spécialisation en Promotion de la Santé et Prévention de la Violence de la Faculté de Médicine de l’UFMG. Elle est présidente du Comité de l’Adolescence de la Société Mineira de Pédiatrie. Membre de l’Association Mondiale de Psychanalyse, elle est également coordinatrice du Projet « fenêtre de l’écoute » du Programme de Spécialisation « Brota » – Jeunesse, Éducation et Culture et de l’Atelier de Réduction de Risques. Ses domaines de recherche prioritaires sont l’adolescence, la violence et l’éducation.
Dr Benjamin Ducol, (Canada) – Responsable de l’équipe de recherche du Centre de Prévention de la Radicalisation Menant à la Violence (CPRMV)
Le docteur Benjamin Ducol est responsable de l’équipe de recherche du CPRMV et professeur associé à l’École de criminologie de l’Université de Montréal et au Département de communication sociale et publique de l’Université du Québec. Il est également chercheur associé au Centre international de criminologie comparée (CICC), ainsi que membre du réseau pancanadien Canadian Network for Research on Terrorism, Security & Society (TSAS) et du International Panel for Exiting Violence (IPEV) de la Fondation de la maison des sciences de l’homme. Ses travaux de recherche portent sur les radicalités militantes liées au jihadisme, les processus de radicalisation à l’ère du numérique, les enjeux de prévention de la radicalisation menant à laviolence et les mobilisations de victimes du terrorisme. Il est l’auteur de plusieurs chapitres de livres et d’articles sur ces thématiques (revues Terrorism and Political Violence, Media, War and Conflict, Sécurité et Stratégie, Journal for Deradicalization)
Maître Isa Gutalsar, avocat (Belgique) – Avocat au barreau de Bruxelles
Maître Isa Gultaslar est avocat au Barreau de Bruxelles. Il pratique dans le champ du droit pénal et dans le domaine des droits de l’homme. Ces dernières années, il s’est spécialisé dans la défense de personnes poursuivies pour des faits de terrorisme. Il représente des individus impliqués dans des réseaux de combattants en Afghanistan, en Irak, en Somalie et depuis deux ans, en Syrie. Actuellement, certaines personnes sont en attente de leur jugement. Par ailleurs, M. Gultaslar s’est occupé de plusieurs dossiers internationaux, en Belgique notamment en lien avec le génocide au Rwanda. Enfin, il a représenté des cas et a assisté à des poursuites à l’étranger, notamment au Maroc, en Egypte et dans d’autres pays d’Afrique.
Maître Marie Dosé, avocate (France) -Avocat au barreau de Paris
Maître Marie Dosé a suivi ses études de droit à Nancy puis à la Sorbonne, et a prêté serment il y a un peu moins de vingt ans. Après avoir passé deux ans comme collaboratrice au cabinet de Me Michel KONITZ, elle s’est installée à son compte. Son activité se concentre essentiellement sur le contentieux pénal. Elle s’est illustrée dans la presse écrite ces derniers mois à travers des prises de position sur le rapatriement des enfants français présents en zone de conflits.
Dr Ghayda Hassan, (Canada) – Professeure de psychologie (l’Université du Québec à Montréal)
Le Professeure Ghayda Hassan est psychologue clinicienne. Elle est fondatrice et directrice du Réseau des Praticiens Canadiens en Prévention de la Radicalisation et de l’Extrémisme Violents (RPC-PREV; https://cpnprev.ca). Elle est également co-titulaire de la Chaire UNESCO PREV (http://chaireunesco-prev.ca/fr/acceuil/) et chercheure à l’équipe SHERPA-RAPS du CIUSSS Centre-Ouest de l’île de Montréal (http://www.sherpa-recherche.com/fr/recherche-pratiques/souffrancesocialeetradicalisation/). Ses activités cliniques et de recherche se concentrent sur l’interaction entre la culture, l’identité, la santé mentale et la violence. Sa clinique s’ancre dans les réalités sociales et communautaires.
Dr Samah Jabr, (Jérusalem-Est) – Psychiatre et psychothérapeute
Le Docteure Jabr est psychiatre et psychothérapeute, résidant à Jérusalem-Est. Elle a consulté au sein de nombreux organismes de santé et de soins en santé mentale, à l’échelle internationale. Elle a étudié dans plusieurs universités, en Palestine et à l’étranger. Elle est connue comme porte-parole des droits de l’homme en Palestine. Elle a publié de nombreux textes (presse populaire, revues académiques et ouvrages scientifiques). Elle est l’auteure du livre « derrière les fronts : chroniques d’une psychiatre psychothérapeute palestinienne sous occupation ».
Dr Ahmat Yacoub (Tchad) – Président Fondateur du Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE)
Le Docteur Ahmat Yacoub est docteur en Sociologie en gestion des conflits (Université le Mans), ex-conseiller du médiateur de la République du Tchad. En sa qualité de Président fondateur du CEDPE il développe au Tchad, des projets de réinsertion socioprofessionnelle, en direction des ex-membres de l’organisation dite « Boko Haram ». Il intervient dans de nombreux projets sur la prévention de l’extrémisme violent en zone subsaharienne.
Dr Alice Jaspart, (Belgique) – Directrice de la recherche au Centre d’aide et de prise en charge de toute personne concernée par les radicalismes et les extrémismes violents (CAPREV)
Le Docteure Alice Jaspart est diplômée en anthropologie et docteure en criminologie de l’Université libre de Bruxelles. Durant une dizaine d’années, ses recherches universitaires ont porté sur le traitement de la délinquance juvénile, dans les politiquespubliques et dans les pratiques institutionnelles. En 2017, Alice Jaspart a rejoint le CAPREV, au sein duquel, elle est en charge du développement de projets de recherche-action conçus pour venir en appui à la méthodologie d’intervention de l’équipe pluridisciplinaire du centre.
Monsieur Arno Michaelis, (Etats-Unis) – Repenti du mouvement de la suprématie blanche, auteur de « Ma vie après la haine » et co-auteur de « Le cadeau de nos blessures ».
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, Arno Michaelis était le chef d’une organisation mondiale de skinhead raciste, un révérend de la guerre sainte raciale auto-déclarée. Chanteur du groupe de haine-métal Centurion, il a vendu 20 000 CD au milieu des années 90 et est encore populaire parmi les racistes aujourd’hui. Il partage son parcours de vie et sa métamorphose en tant qu’éducateur. Son engagement est né du choc éprouvé à la suite de l’attentat perpétré le 5/8/2012 contre un temple sikh à Oak Creek (EU). Il soutient la créativité des étudiants et des leaders communautaires dans le cadre d’un réseau mondial d’artisans pour la paix. Il intervient dans différents projets : « face à l’extrémisme violent », « le projet de pardon », « la recherche d’un terrain d’entente » et « des parents pour la paix ». En savoir plus sur : http://mylifeafterhate.com
Docteur Malika Mansouri (France) – Maître de Conférences en psychologie clinique (Université Paris Descartes Sorbonne Paris Cité)
Clinicienne, chercheure, le Docteure Malika Mansouri a développé une expertise auprès des bébés, des enfants, des adolescents et des parents ; une clinique des marges adaptée aux effets psychiques des violences sociales et historiques. Elle a intégré l’action-recherche sur la « radicalisation » du Dispositif (DPTBEV) où elle assure depuis près de 4 ans l’encadrement de l’équipe clinique et du volet psychologique de la recherche. Elle est aussi l’auteure de nombreux articles scientifiques dont L’idéal du Moi au prisme des idéologies (2016) et d’un ouvrage intitulé Révoltes postcoloniales au cœur de l’hexagone. Voix d’adolescents (2013).
Docteur Said Bouamama (France) – Sociologue, formateur
Le Dr Saïd Bouamama est Chargé de recherche en sociologie à l’IFAR (Intervention Formation Action Recherche) de Lille. Il travaille depuis de nombreuses années sur les questions liées aux immigrations, aux quartiers populaires et aux jeunesses. Il a développé une réflexion pédagogique et méthodologique centrée sur la prise en compte des relations de domination (classe, sexe et origine) dans les rapports éducatifs et institutionnels. Dans ses travaux de recherche, il questionne les effets des violences sociales subies sur le rapport à soi, aux autres et à la société. Dans le cadre du dispositif (DPTBEV) de la Sauvegarde 93, Saïd Bouamama est en charge du volet sociologique de l’action-recherche. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles : De la galère à la citoyenneté. Les jeunes, la cité, la société (Desclée de Brouwer 1992, Les clients de la prostitution. L’enquête (Presses de la Renaissance 2006), Les discriminations, une arme de division massive (Harmattan 2010), Femmes des quartiers populaires en résistance contre les discriminations (Le temps des cerises 2013).
Elisa Aigner (France) – Assistante sociale, formatrice vacataire IRTS depuis 16 ans
Les violences individuelles et collectives ont toujours été au cœur de sa pratique. Son parcours professionnel, en Belgique et en France, s’inscrit principalement dans les champs de la prévention et de la réduction des risques sanitaires et sociaux (usagers de drogues, publics prostitués). Par ailleurs, elle a une longue expérience auprès des publics sous-main de justice (enquête sociale rapide, enquête de personnalité, contrôle judiciaire).
En janvier 2016, elle intègre le dispositif de prévention et de traitement des basculements vers les extrémismes violents. En tant que coordinatrice du dispositif, elle développe le travail avec les familles suivies et inclut une approche socioéducative au sein des consultations cliniques, en binôme avec la psychologue.
Zohra harrach Ndiaye (France) – Directrice de services (Sauvegarde 93)
Madame Zohra Harrach Ndiaye est juriste diplômée en Droit international privé, sciences pénales et criminologie, et en anthropologie du droit. Depuis 20 ans, elle exerce des fonctions dans le management d’équipes et de projets dans les champs des migrations, du droit d’asile, de la prévention de la délinquance et de la protection de l’enfance. En avril 2015, elle fonde et dirige le Dispositif de prévention et de traitement des basculements vers les extrémismes violents (DPTBEV) en Seine-Saint-Denis. Elle est également formatrice et consultante sur les questions de prévention de la radicalisation. Elle est aussi auteure de plusieurs articles sur les demandeurs du droit d’asile, les jeunes des quartiers populaires.
Programme
MERCREDI 3 JUILLET 2019
8h30 : Accueil des participants
9h-9h30 : Discours d’ouverture
- 9h30-10h : Conférence inaugurale : Dr Alice CHERKI : A la croisée du psychique et du socio-politique, « les enfants de l’actuel » & Muriel DOMENACH (SG-CIPDR)
- 10h-13h00 : Retour d’expérience du Dispositif de Prévention et de Traitement des Basculements vers les Extrémismes Violents
- 10h- 10h15 : Architecture d’une démarche : Mme Zohra HARRACH NDIAYE
- 10h15- 10h45 : Notre méthodologie : Une assise complémentariste : Dr Malika MANSOURI, Dr Said BOUAMAMA
- 10h45 – 11h45 : Déambulation : de l’individuel au collectif, du collectif à l’individuel : Application concrète dans les prises en charge : Mme Elisa AIGNER, Dr Malika MANSOURI, Mme Zohra HARRACH NDIAYE, Dr Said BOUAMAMA
- 11h45-12h30 : Bilan d’une expérience dans le champ de la prévention primaire : le lycée Eugène Delacroix : Mme Elisa AIGNER, Mme Sandra MIRANDA, M. Yazid BOUAZA
- 12h30-13h : Acquis et questionnements : Dr Said BOUAMANA, Dr Malika MANSOURI, Mme Zohra HARRACH NDIAYE, Mme Elisa AIGNER
13h-14h30 : pause déjeuner
- 14h30- 16h05 : Expressions locales du processus menant aux violences extrêmes : Le TCHAD et le BRESIL
- 14h30-15h10 : Les désengagés de Boko Haram et la stratégie du CEDPE de leur réinsertion socioprofessionnelle : DrAhmat YACOUB
- 15h10- 15h50 : Jeunesse, violence et résistance au BRESIL : Dr Cristiane de FEITAS CUNHA
- 15h50-16h05 : Echanges avec la salle
16h05-16h20 : pause
- 16h20-17h55 : La pluralité des radicalisations aux ETATS UNIS
- 16H20-17h00 : Construire la paix : défis et perspectives : Dr Houda ABADI
- 17h-17h40 : ”The gift of our wounds”, témoignage d’un repenti de la suprématie blanche : M. Arno MICHAELIS
- 17h40-17h55 : Echanges avec la salle
- 17h55 : Clôture de la journée par le comité scientifique
JEUDI 4 JUILLET 2019
- 8h30 : accueil des participants
9h-9h40 : Conférence plénière : Dr Samah JABR : la cause palestinienne dans l’idéologie djihadiste, entre fantasmes et réalités 9h40- 9h55 : échanges avec la salle
9h55- 10h10 : pause
- 10h10- 12h25 : La radicalisation, entre prévention et soins, les approches québécoises et belges
- 10h10-10h50 : La prévention de la radicalisation violente est-elle une prévention comme les autres ? Réflexions et leçons tirées de l’expérience québécoise : Dr Benjamin DUCOL
- 10h50-11h30 : Souffrance individuelle ou souffrance collective? La radicalisation violente, se soigner collectivement pour soigner la violence individuelle : Pr Ghayda HASSAN
- 11h30-12h10 : De la dynamique des rencontres dans les parcours des personnes incarcérées pour terrorisme « djihadiste » : Dr Alice JASPART
- 12h10-12h25 : Echanges avec la salle
12h25-14h00 : Pause déjeuner
- 14h-15h35 : Reconnaître nos enfants, les enjeux du retour de zones de conflits
- 14h-14h40 : Le rapatriement de tous les enfants: un défi inéluctable : Maître Marie DOSE
- 14h40-15h20 : Implications juridiques pour les personnes de retour de zones et pour celles qui ne sont pas retournées : défis et occasions : Maître Isa GUTALSAR
- 15h20-15h35 : Echanges avec la salle
15h35-15h50 : Pause
- 15h50-17h10 : Dispositif de Prévention et de Traitement des Basculements vers les Extrémismes Violents
- Préconisations : les Horizons du Souhaitable (Mme Zohra HARRACH NDIAYE, Dr Malika MANSOURI, Dr Said BOUAMAMA, Mme Elisa AIGNER)
- 17h10 : Clôture de la journée par le Dr Alice Cherki
- 17h30 : Clôture du colloque par Madame Franceline Lepany, la Sauvegarde
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Jeanne Pawella (21 mai 2019). Conf * Radicalisation & Mineurs de retour de zone * 3-4 juillet 2019 * Bobigny. Radicalisations. Consulté le 22 mai 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/t5od